| (dans toute l'île ; mais les Betsileo prononce plutôt kitae) (de
taina : combustible, tout ce qui brûle). Le feu ne sert, en principe, qu'à préparer le repas. Normalement, il s'agit du feu de bois ou
kitaihazo .
Mais depuis la déforestation de la région centrale de l'île, Merina et Betsileo, surtout les gens les plus pauvres, emploient aussi les herbes sèches :
kitaibozaka.
Les gens aisés emploient par contre depuis longtemps le charbon de bois appelé kitay arina.
Le feu est allumé au centre de la maison traditionnelle sur un emplacement en terre battue : le
fatana ; il est maintenu par trois pierres dont l'ensemble constitue le
toko ou foyer.
Il n'y a pas de cheminée et la fumée s'échappe seulement à travers les interstices de la toiture en chaume ou en
falafa La recherche du combustible occupe une part importante du temps de travail. Et le mot kitay est très employé dans le folklore : contes et proverbes.
Par plaisanterie, on appelle aussi kitay la provision de drogues d'un empirique et maka kitay, littéralement : «aller chercher du bois à brûler » se dit, entre initiés, dans les sens de « récolter des drogues ».
[1.196]
|