Explications en français |
6 pervenche. Vinca rosea, L. [1.3]
7 pervenche [1.13]
8 (de vony : fleur ; et nenina : regret, repentir ; ce nom de « fleur du repentir » montre que la toxicité de la plante était bien connue des vieux malgaches. Elle a probablement été utilisée comme poison d'épreuve avant même qu'on n'emploie le tangena) Nom général des catharanthus (Apocynaceae). Suivant les dialectes :
9 Catharanthus lanceus (Bojer ex A. DC.) Pichon (Apocynaceae). Nom plus récemment donné à Catharanthus roseus (L.) G. Don, originaire des Sud et seulement cultivé sur les hauts plateaux. La racine de C. lanceus qui se maintient bien dans les prairies soumises aux feux annuels, est exploitée pour la production de l'ajmalicine ou raubasine, alcaloïde qui sert lui-même de base de synthèse pour plusieurs hypotenseurs artériels. Des essais sont actuellement en cours pour la culture rationnelle de cette espèce et semblent donner des teneurs en alcaloïdes beaucoup plus élevées et surtout plus constantes. En médecine populaire malgache, C. lanceus trouvait sa principale application dans le traitement de l'angantra-mandeha, c'est à dire l'orchite d'origine blennorragique. Sa décoction était administrée per os à raison de 2 à 3 cuillères par jour. On l'utilisait aussi en bains de siège. La haute activité physiologique de la plante lui valait aussi d'être utilisée pour l'exorcisme des enfants nés sous le signe d'Adaoro (le Taureau), lorsque ce destin était jugé néfaste. Quant à Catharanthus roseus (L.) G. Don, originaire du Sud de l'île, le climat des Hauts Plateaux ne lui pas favorable Nous en avons traité sous son nom tanosy : tonga [Merina]
[1.196]
10 Catharanthus trichophyllus (Baker) Pichon (Apocynaceae). Cette espèce, présente sur les sables littoraux de la côte Est, n'y est généralement pas exploitée. [Betsimisaraka]
[Betsileo]
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